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11 mai 2007

Bolloré nie ses contrats mais pas tous

 

"Nous n'avons aucun contrat avec la puissance publique" a réaffirmé vendredi matin Vincent Bolloré dans une interview au Parisien et une autre sur RTL.

"Nous sommes le groupe français par excellence qui reste totalement indépendant de l'Etat".

Dans le JO on peut voir :-  Un premier marché «sensible», celui du traitement de la valise diplomatique «fret» du ministère des Affaires étrangères, est attribué le 10 août 2006 à SDV, une société de logistique, filiale du groupe Bolloré. Montant du marché : 1,4 à 5,6 millions d’euros hors taxes, «pour une durée de 48 mois».

 

Un autre marché est passé le 17 juin 2005 entre la même société SDV et le ministère de la Défense. Il s’agissait cette fois d’un «transport de fret par voie aérienne commerciale», pour un montant de 36 millions d’euros hors taxes.

 

"Cela ne représente quasiment rien de notre activité" se justifie Vincent Bolloré dans le Parisien. "Ces marchés ne représentent au total même pas un pour mille du chiffre d'affaires de notre groupe". Déjà, interrogé hier par lefigaro.fr, l’entourage du groupe Bolloré avait tenu la même ligne de défense : «Les contrats cités représentent moins de 50 millions d’euros, sur un chiffre d’affaires de 6 milliards. Bolloré est un groupe qui fait 99,2% de son chiffre d’affaires avec le privé». Même s’il reconnaît avoir «quelques petits contrats qui traînent», le groupe insiste sur le fait que «très peu d’autres grandes entreprises françaises ont aussi peu de liens commerciaux avec l’Etat».

 

"Je suis devenu propriétaire de la SFP lorsqu'elle était à capitaux publics et à l'agonie. Il fallait donc un actionnaire privé pour la sauver" répond vendredi Vincent Bolloré. "Aujourd'hui je ne détiens que 40% de la SFP, la majorité étant entre les mains de la famille Bari. Je suis un "partenaire dormant", je n'ai aucun pouvoir sur la gestion." explique-t-il.

 

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